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Feuillet 4 – La roche d’Oëtre

Le texte

A flanc de paroi de la Roche d’Oëtre existe une cavité grotte « la chambre aux fées » qui a servi de refuge à :

  • Philippart, faux-monnayeur à Saint Aubert (falsification), s’y dissimula avant d’être massacré au pied de la Roche,
  • Fouasse de Noirville, seigneur de Ségrie-Fontaine, s’échappant de son château assiégé, s’y réfugia quelques jours,
  • Le général de Frotté, chef des chouans normands (l’opposant), s’y abrita également quelques jours.

La photo

Encore une fois, la photo est tirée du site Bilbomag : http://www.bilbomag.fr/rochedoetre.htm

Référence Bilbomag

http://www.bilbomag.fr/rochedoetre.htm

Feuillet 3 – Abbaye Notre Dame du Bec à Le Bec Hellouin

Le texte

Descendant de l’illustre famille des comtes de Flandre, le chevalier Herluin (ou Hellouin) change brusquement de vie (fait pénitence) et devient un pauvre à la cour de Gilbert. Le « doux guerrier », trop pacifique pour faire carrière dans l’armée, construit un ermitage où 9 compagnons le rejoignent pour fonder la communauté du Bec en 1034.
Source : http://books.google.fr/books?id=GVywRpgGmE4C&pg=PA216&lpg=PA216&dq=herluin+abbaye+neuf+compagnons&source=bl&ots=rx9lVXFUHK&sig=d0PWg597gS9rHsG784jALSpmZbc&hl=fr&ei=lj-DTI3OH8q6jAeH5JCQCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CBgQ6AEwAQ#v=onepage&q=herluin%20abbaye%20neuf%20compagnons&f=false

La photo

C’est l’une des 4 tombes adossées au mur principal de l’abbaye (à droite sur la photo de ce post). Ce mur a été restauré et mérite certainement une belle photo (http://www.flickr.com/photos/bibounet/2462524558/). Le mûr comporte 9 piliers.
La photo est tirée du site Bilbomag lui-même : http://bilbomag.fr/bec%20hellouin.htm

Référence Bilbomag

http://bilbomag.fr/bec%20hellouin.htm

Feuillet 2 – Chapelle Saint Vital près de Mortain

Le texte

Tiré d’une légende, il fait référence au « Pas au Diable » près de Mortain. « Lors d’un vol mal calculé, et bientôt, son aile le trahissant, le démon vient s’abattre sur un roc énorme, au milieu des cépées sans nombre, dans un lieu désert et sauvage, presque aux niveaux des cascades de Mortain. Sa chute fut si violente, que l’empreinte de sa figure, de ses cornes et de ses quatre pieds fourchus demeura à jamais scellée dans la pierre. Elle est connue sous le nom de Pas au Diable. »
Source : http://www.normannia.info/pdf/sauvage1890.pdf

La photo

L’image représente la chapelle Saint Vital à Mortain.

Source : http://photos.piganl.net/2009/mortain/chapelle.html

Référence Bilbomag

http://www.bilbomag.fr/mortain.htm

Feuillet 1 – Prieuré Saint Ortaire près de Bagnoles de l’Orne

Le texte

Saint Ortaire est un hameau situé à 1600 mètres de Bagnoles. La chapelle lui a donné son nom, car administrativement, ce hameau s’appelle Le Bézier. Lieu de pèlerinage très fréquenté naguère le mardi de Pâques, il devait sa réputation à l’ermite St Ortaire, qui évangélisa la région vers le VI siècle.

Les fidèles qui se rendent à la chapelle, déposent sur les arbres et murets entourant le sanctuaire, une pierre à hauteur du mal ou de la douleur à guérir. Le volume de la pierre est proportionnel à la gravité de la maladie. Lorsque le caillou tombe d’une façon naturelle, le malade est guéri… mais attention à ceux qui se moqueraient ou feraient tomber les cailloux, même involontairement, car ils pourraient hériter de tous les maux représentés par ces pierres.

Il existe deux chapelles sur le site :

  1. La première a été édifiée au début du XXe siècle par le père Chappey sur les soubassements d’un oratoire du XVIe. Elle est desservie par des religieux appartenant à l’Ordre des Servites  de Marie. On y prie St Ortaire et St Pérégrin.
  2. La seconde, la Chapelle St Ortaire, date de 1724, elle fut primitivement élevée en 1336. Elle est privée et dédiée à St Ortaire et à Ste Radegonde.

Source : http://www.label-nature.net/bagnoles_de_l’orne.htm

La photo

Cette oeuvre, qui n’est par une oeuvre d’art contemporain, est visible à Bagnoles de l’Orne, direction de l’hippodrome, juste après sur la droite, en passant sous une ligne de chemin de fer: l’Ermitage du Bézier (Celui de St Ortaire). L’oeuvre est face à une petite chapelle.

Source : http://www.joel-douillet.com/word/?p=360

Référence Bilbomag

http://www.bilbomag.fr/prieuresaintortaire.htm

Le journal de Frère Guillaume – Introduction

J’ai découvert cette chasse en 2009 grâce au Webzine chasses-au-tresor.com. Raoul Theor avait déjà construit sa réputation grâce, en particulier, à la chasse du secret des Runes. La chasse « Le journal de Frère Guillaume » a été construite pour Bilbomag et, chaque solution est un lieu référencé dans le site web. Et il n’y a qu’un pas pour en déduire que le spot final est, lui-aussi, décrit dans Bilbomag. Les solutions que j’expose ici sont également visibles sur le forum et sont le résultat collectif des recherches de quelques « Frères ».

Bonne lecture

Super Solution – Une question de reliquats

La super-solution est une énigme cachée dans les autres et composée de reliquats qu’il faut trouver. Voici quelques informations sur ces derniers :

  • Les reliquats sont définis comme des « éléments qui subsistent après décryptage ». La solution d’une énigme ou une clé de passage ne peut pas être un reliquat.
  • La nature de ces éléments est toujours la même et peut être comprise « au bout de cinq à six énigmes ». Il y a un « truc » astucieux et logique qui permet de repérer les bons reliquats car tout n’est pas à retenir.
  • Certaines énigmes ne contiennent aucun reliquat (c’est le cas de la B), d’autres en contiennent un, d’autres encore en contiennent plusieurs. Les reliquats ne sont, de toute façon, pas nombreux.
  • Les reliquats ne sont pas des éléments bruts tirés des énigmes (ils ne sont pas extraits des titres, textes ou visuels bruts de fonderie).

Comme beaucoup de chercheurs, j’ai envisagé plusieurs « trucs » pour extraire les reliquats : musique, tracés, symboles… Etant donné mon incapacité à trouver le « truc », je me contenterai de souligner quelques endroits probables où peuvent se cacher des reliquats.

Reliquats dans la 530

La charade compte huit vers, quatre rimant en « in » et quatre en « age ». Sauf un, qui rime en « ache » et c’est volontaire : « JE PREFERAIS « ACHE » A « AGE ». ET TANT PIS POUR LES MANES DE RONSARD ! ». « Aux limites de l’ETERNITE », il se cache 2 lettres E. L’une est utilisée pour la solution de l’énigme, l’autre pourrait être un reliquat.

Par ailleurs, dans le décryptage de base de l’énigme, je ne donne aucune explication pour « la vérité, en vérité, ne sera pas affaire de devin ». Voici donc une proposition : le Sage est l’alchimiste, celui qui mélange des produits pour en obtenir d’autres. On est donc invité à mélanger Vérité et Devin pour obtenir autre chose. La phrase nous invite à retenir une ou plusieurs lettres du mot Vérité (« en Vérité » signifie « dans le mot vérité ») qui ne font pas partie du mot « Devin ».  VERITE – DEVIN = R & T. Or, dans cette énigme, nous avons affaire à une charade ne donnant qu’une lettre par ligne. On retiendra donc la lettre S. Ce dernier vers rime avec le vers sur le venin : ces 2 vers permettant toutes 2 de trouver un S, il est donc possible que cette lettre soit un reliquat.

Confirmation avec l’IS du 2 et 3 août 1993 sur TF1 : IL N’Y A QU’UNE SEULE VERITE, ET IL FAUT LA TROUVER. MAIS LE CHEMIN EST PARFOIS TORTUEUX ET SEME D’EMBUCHES. A QUI LA FAUTE ? PAS A MOI ! Cette I.S. ne peut être comprise « qu’un peu avant la toute fin du jeu ». Cette IS peut également s’écrire : il n’y a qu’une seule lettre dans le mot Vérité et il faut la trouver. On trouve le S qui est aussi le nom que l’on donne aux routes sinueuses (chemin tortueux) ainsi que le S du Serpent cause de la « faute », du péché originel.

Reliquat dans la 600

Nous avons vu que l’Einsteinium était écrit de manière non académique : « Es » au lieu de « E ». Une seconde fois, un S pourrait être un reliquat.

Reliquats dans la 420

Mercure et Vénus ne sont pas représentée dans le visuel alors qu’elles auraient pu l’être. M et V sont-ils des reliquats ? A moins qu’il ne faille retenir leur symbole ? Dans cette seconde option, on remarquera qu’ils sont quasiment identiques pour les 2 planètes : cercle et croix accolée en dessous. Sur une carte précise, ce symbole est aussi celui d’une église ou d’une chapelle.

On remarque également que le mot CENT n’est pas crypté alors que Max aurait pu le faire à l’aide des planètes Neptune et Terre. Mais quel serait le reliquat ?

Et après ?

Max ayant dit qu’il ne fallait pas plus de 2h pour trouver le « truc » pour extraire les reliquats et que cette énigme était la plus facile.

Les différentes formes d’énigmes

Second article publié dans le webzine de Chat : www.chasses-au-tresor.com.

Pour résoudre une énigme, Max Valentin disait souvent qu’il fallait, à dose à peu près égale, des connaissances, de la logique et de l’astuce (pour ceux qui pratiquent les Madits, voici une référence : Question 8 du 3 juillet 1997).

Les connaissances

Si ces trois composants se retrouvent effectivement dans les énigmes, la pratique des chasses au trésor nous révèle que certains auteurs utilisent plus facilement la culture G. Les énigmes basées majoritairement sur des connaissances sont à rapprocher des questions du type Trivial Poursuit, dans lesquels le savoir prime sur la logique. J’ai pu remarquer que ce genre d’énigmes était très souvent utilisé par des auteurs débutants (les cistes) ou bien pour écrire une énigme dans le cadre d’une chasse au trésor de type rallye, ayant pour vocation de faire connaître une région (Chasse du Mont Saint Michel).

La logique

Les énigmes basées sur la logique favorisent, en général, les esprits mathématiciens. Personnellement, je trouve qu’on retrouve beaucoup plus de logique pure dans Dalmas que dans la Chouette. Si mes informations sont exactes, Max Valentin a fait des études plutôt littéraires alors que, ayant décrypté plusieurs énigmes de Dalmas, on sent bien que Sam a un profil plus « scientifique ».

L’astuce

Que les énigmes soient basées sur la connaissance ou la logique, le chasseur devra, dans tous les cas, faire preuve d’astuce. C’est sur l’astuce de cryptage que se jouera la différence car il n’est question ni de savoir, ni de logique mais de créativité ! A ce titre, Max Valentin nous a souvent parlé de la « méga-astuce », l’astuce ultime qui permet de faire sauter le plus gros verrou de la fameuse Chouette d’Or. L’astuce, c’est ce que Max aurait utilisée pour construire, en 10 minutes, une énigme qui résisterait 100 ans (Madit 43 du 17 juillet 1998).

En première conclusion, on s’aperçoit que les énigmes majoritairement basées sur la connaissance tombent, en général, assez rapidement grâce (ou à cause) d’internet. On remarquera que Dalmas repose énormément sur la logique et l’astuce et moins sur la culture G.

Enfin, on peut presque dire qu’il existe autant de formes de chasses qu’il y a de formes d’énigmes. En dehors de l’astuce, certains chasseurs se sentiront à l’aise avec des énigmes plus « culturelles » et d’autres avec des énigmes plus « logiques ». Mais tous les chasseurs diront que chaque énigme est source de découvertes et d’émerveillement, voulus ou non par l’auteur !

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