Second article publié dans le webzine de Chat : www.chasses-au-tresor.com.

Pour résoudre une énigme, Max Valentin disait souvent qu’il fallait, à dose à peu près égale, des connaissances, de la logique et de l’astuce (pour ceux qui pratiquent les Madits, voici une référence : Question 8 du 3 juillet 1997).

Les connaissances

Si ces trois composants se retrouvent effectivement dans les énigmes, la pratique des chasses au trésor nous révèle que certains auteurs utilisent plus facilement la culture G. Les énigmes basées majoritairement sur des connaissances sont à rapprocher des questions du type Trivial Poursuit, dans lesquels le savoir prime sur la logique. J’ai pu remarquer que ce genre d’énigmes était très souvent utilisé par des auteurs débutants (les cistes) ou bien pour écrire une énigme dans le cadre d’une chasse au trésor de type rallye, ayant pour vocation de faire connaître une région (Chasse du Mont Saint Michel).

La logique

Les énigmes basées sur la logique favorisent, en général, les esprits mathématiciens. Personnellement, je trouve qu’on retrouve beaucoup plus de logique pure dans Dalmas que dans la Chouette. Si mes informations sont exactes, Max Valentin a fait des études plutôt littéraires alors que, ayant décrypté plusieurs énigmes de Dalmas, on sent bien que Sam a un profil plus « scientifique ».

L’astuce

Que les énigmes soient basées sur la connaissance ou la logique, le chasseur devra, dans tous les cas, faire preuve d’astuce. C’est sur l’astuce de cryptage que se jouera la différence car il n’est question ni de savoir, ni de logique mais de créativité ! A ce titre, Max Valentin nous a souvent parlé de la « méga-astuce », l’astuce ultime qui permet de faire sauter le plus gros verrou de la fameuse Chouette d’Or. L’astuce, c’est ce que Max aurait utilisée pour construire, en 10 minutes, une énigme qui résisterait 100 ans (Madit 43 du 17 juillet 1998).

En première conclusion, on s’aperçoit que les énigmes majoritairement basées sur la connaissance tombent, en général, assez rapidement grâce (ou à cause) d’internet. On remarquera que Dalmas repose énormément sur la logique et l’astuce et moins sur la culture G.

Enfin, on peut presque dire qu’il existe autant de formes de chasses qu’il y a de formes d’énigmes. En dehors de l’astuce, certains chasseurs se sentiront à l’aise avec des énigmes plus « culturelles » et d’autres avec des énigmes plus « logiques ». Mais tous les chasseurs diront que chaque énigme est source de découvertes et d’émerveillement, voulus ou non par l’auteur !