580 – La lumière grâce aux localisations négatives

On commence par remplacer les chiffres par les lettres de l’alphabet correspondantes (A = 1…) : SIMLOSRUOIS = 1… Puis, le bon sens étant celui du contresens, on inverse le tout : 1 = SIOURSOLMIS… Avant d’utiliser les notes de musiques au format anglosaxon issues du visuel (C=DO, D=RE…). Résultat :
1 = BOURGES soit B = 1
2 = CHERBOURG soit C = 2
3 = DIEPPE soit D = 3
4 = EPERNAY soit E = 4
5 = FORBACH soit F = 5
6 = GERARDMER soit G = 6
7 = HERICOURT soit H = 7
8 = ISSOIRE soit I = 8
9 = JARNAC soit J = 9
0 = ANGERS soit A = 0

Le visuel comporte une gamme descendante de si en notation anglo-saxonne (normal car le bon sens est celui du contresens). Le saxophone et la contrebasse sont 2 instruments qui se jouent en clé de Fa (notre fameux Navire Noir Perché ainsi que la fameuse clé tenue dans la main gauche que nous trouverons dans l’énigme suivante).

Le décryptage primaire produit donc une série de 10 villes qui sont à associer avec la clé de passage de l’énigme précédente : « ce n’est le bon chemin que si la flèche vise le coeur ». Ainsi, on doit tracer 10 droites, toutes débutants par Roncevaux et passant par chacune des 10 villes (merci la clé de passage de l’énigme précédente). Sur votre carte, cela ressemble à des tiges de fleurs dans un vase.

Comme tout chouetteur digne de ce nom, je vous invite à prendre la carte au 1:1 000 000. A ce stade, n’importe quelle carte fait l’affaire mais puisque ce sera la carte de référence plus tard, autant la prendre maintenant.

Le titre « Ce n’est le bon chemin que si la flèche vise le coeur » a un corollaire « Ce n’est pas le bon chemin si la flèche vise l’une des 9 autres villes ». Les 9 autres villes sont, tout simplement, des localisations négatives qui ne permettent pas d’identifier la lumière.

On en déduit que la rivière Aube est la seule qui est traversée par le trait Roncevaux-Bourges et pas par un des 9 autres traits partant de Roncevaux (merci également à l’IS sur « les grandes lumières »). Le coq de la 530 chante à l’aube lui aussi et c’est le fameux « élément antérieur » qui pouvait nous mettre sur la bonne piste.

On notera que :

  • la ligne Roncevaux-Forbach coupe également l’Aube mais que cela ne correspond pas à la définition qui veut que ce soit seulement dans l’ordre « Roncevaux » puis « 1 des 10 villes » puis « Lumière » ;
  • la ligne issue de la clé de Fa, représentée par Forbach-Angers, croise l’Aube au même point que la ligne Roncevaux-Bourges ;
  • l’ordre dans lequel les villes ont été numérotées est un détail que je ne commenterai pas ici mais qui contribue à l’élégance de l’énigme.

La solution est donc « Lumière = rivière Aube » et les équivalences lettres-chiffres constituent la clé de passage pour débloquer l’énigme suivante.

470 – A Roncevaux mais pas encore de lumière

Mon Premier : A de Ah, Ah, Ah
Mon Second : espace
Mon Troisième : R de Air
Mon Quatrième : O de Eau
Mon Cinquième : N de Z
Mon Sixième : C de Cent
Mon Septième : E de Noeud
Mon Huitième : V de Victoire
Mon Neuvième : A de Ahhhh
Mon Dixième : U car un « U » se prononce oralement « un Nu »
Mon Onzième : X, l’inconnu
Tout : A RONCEVAUX.

En 530, on part de Bourges. En 780, la direction Sud nous indique qu’il faut aller au Roncevaux qui est dans les Pyrénées et non à celui qui se trouve dans le Loiret.

L’épée médiévale est bien plantée « A RONCEVAUX ». Le profil du rocher, à gauche de l’épée, reprend celui de la côte septentrionale de l’Espagne qui borde la mer Cantabrique. La masse verte sombre représente la forêt des Landes. L’épée fait immédiatement penser à Durandal, celle de Roland, également liée à Roncevaux. Bref, la solution complète de la charade est donc A RONCEVAUX. Et après ?

Jacques Coeur étant le plus grand personnage de la ville de Bourges, le mot Coeur du titre signifie que l’on vise cette ville en partant de Roncevaux. Max précise « voir » et non « trouver », ce n’est donc pas dans cette énigme (mais dans la suivante) que nous serons en mesure d’être sûr de trouver ce que Max appelle « la Lumière ». On en a juste une idée :

  1. géographiquement, la lumière est quelque chose, qui se situe au-delà de Bourges, dans le quart nord de la France.
  2. la lumière est notée sur la carte par un nom commençant par un A, la lettre solitaire de la charade.

Même si on est tenté de le faire, on ne doit pas tirer de trait car rien ne nous indique de le faire. Le titre indique qu’il y a plusieurs chemins possibles mais que le bon n’est que celui qui vise l’Ouverture.

A ce stade du jeu, on ne comprend pas pourquoi il y a plusieurs chemins possibles car il nous manque des informations concernant tous ces chemins, que nous n’aurons que dans l’énigme suivante.

Le titre se comprend à la fin de l’énigme : on devra tirer des traits et seul un sera le bon. Ceci constitue la clé de passage pour bien appréhender l’énigme suivante.

En anticipant, vous verrez que Max a utilisé la même méthode pour trouver ce qui se cache derrière le concept de « lumière » et derrière le « Navire Noir Perché ». A savoir, il parle du concept dans une énigme mais c’est seulement dans la suivante qu’on découvre l’élément physique derrière celui-ci.

Comme tout chasseur passionné, on est tenté de chercher ce qui se cache derrière un concept immédiatement dans l’énigme qui en parle le premier. Et c’est souvent ainsi que, sans décrypter mais en interprétant par rapport à ses propres connaissances, on peut trouver tout et n’importe quoi.

780 – Cosa Autra du 9 octobre 1995

L’intitulé de ce post est celui du madit le plus important de la 780. Allez le relire ou le lire si ce n’est pas encore fait.

Cette énigme utilise la méthode des oppositions (ou des contraires) : Nord versus Sud de la boussole, Rosse (mauvais cheval) versus Etalon (ici utilisé dans son acception de « mesure »), Cocher versus Piéton. Il s’agit ainsi de suivre la direction d’un des 2 personnages seulement.

Le Cocher et le Piéton se déplacent en ligne droite sur un axe nord-sud.  Le Cocher vient du sud et va vers le nord, et sa destination n’a aucune importance puisqu’avec sa rosse, ils vont « où tu voudras ».

Le Piéton, par contre, est le personnage que l’on va suivre. Il va dans la direction générale du sud en se fiant à l’aiguille de la boussole. Sa destination finale ne sera connue que dans l’énigme suivante, la 470. Et il y va directement et sans étape intermédiaire.

Mais, il y a une autre chose à trouver, beaucoup plus importante que la direction prise par le Piéton : la mesure. L’énigme parle de la boussole et du pied. Le pied, unité de mesure dont la boussole va nous aider à trouver sa valeur dans le jeu (le pied ayant adopté de nombreuses valeurs dans l’histoire).

Dans le livre, la boussole fait 10,5 cm de diamètre. La circonférence est donc de 33 cm, équivalent au pied métrique. La taille des aiguilles n’a aucune importance, dixit Max.

La solution de cette énigme est donc Sud pour la direction générale du Piéton et 33 cm pour la mesure.

La direction générale du Piéton (Sud, donc) est aussi la clé de passage pour aborder l’énigme suivante.

530 – Ouverture = Bourges

Premier : B de Bébé
Second et Troisième : Où
Quatrième : R de air
Cinquième est dans le mot RAGE. La lettre est celle qui est juste après RA, donc c’est le G.
Sixième : la première ou la dernière lettre du mot éternité.
Septième : la lettre S
Tout : La ville de Bourges dont les fameux alchimistes étaient aussi appelés des Sages.

Le visuel : L’oeil du coq correspond à l’emplacement de Bourges sur la carte de France située à l’arrière-plan. On peut approfondir l’analyse du visuel mais cela n’apporte rien de plus à la solution ni à la clé de passage, sinon de montrer l’élégance de l’énigme jusque dans les moindres détails.

La solution est donc BOURGES = OUVERTURE, à l’exception d’éventuels reliquats, comme je le mentionnais dans mon précédent post.

La clé de passage à l’énigme suivante est également Bourges (confirmée par Max à de nombreuses reprises).

Livre de solutions, énigme B, reliquats et madits

Juste avant d’attaquer la 530, je souhaitais revenir sur quelques points d’information.

Les posts de ce blog sont issus de mon livre de solutions qui comportent cartes, visuels, synthèses en tout genre (dont celles du Fig Mag), IS et, surtout, qui s’appuient sur de nombreux madits.

Ainsi, à de très rares exceptions, les posts de ce blog seront exempts de madits ou d’IS. Mais si vous souhaitez connaître ce sur quoi reposent mes solutions, n’hésitez pas à m’en faire part par message privé ou par commentaires sur le blog.

Par ailleurs, les solutions sont toutes à prendre « exceptions faites des éventuels reliquats ». Et je ne m’attarderai pas non plus sur les points de détails qui font la beauté des énigmes. Reliquats et points de détails ont bien évidemment une place dans mon livre de solutions mais ne siéent pas à un blog.

Par contre, je mentionnerai les clés de passage qui sont des éléments d’une énigme qui permettent de résoudre l’énigme suivante. Les clés sont essentielles : sachez que je n’aurai jamais trouvé l’homme à la pelle sans la bonne clé de passage !

Enfin, je ne parlerai pas de l’énigme B, qui donne l’ordre des énigmes et l’ordre seulement (pas de reliquat).

Bonne lecture !

650 – L’homme à la pelle

La solution de cette énigme est très simple (comme d’habitude me direz-vous). L’homme à la pelle représente une partie géographique de la carte de France. Je mets face à face les images (l’homme à la pelle et la partie de la carte au 1:1 000 000) afin que vous vous rendiez compte par vous même.

  • La tête représente la ville de Strasbourg, sa forme oblong en témoigne.
  • La main représente la ville de Sélestat.
  • Le corps représente le Rhin. Les courbes sont  celles du Rhin.
  • Le bras représente l’Ill, un bras du Rhin. Exactement la même courbure.
  • Le noir à droite signifie qu’on est limitrophe avec la frontière allemande (la fameuse forêt noire).
  • Le bleu du costume de l’homme représente le bleu de l’eau.
  • Le haut de la pelle est Dabo.
  • Le bas de la pelle est Neuf Brisach.

Je précise que je suis arrivé à cette solution par décryptage uniquement et non en faisant l’hypothèse que la solution pourrait être celle-ci. D’ailleurs, je ne sais pas qui pourrait avoir suffisamment d’imagination pour proposer ça.

Le cryptage de cette énigme (une image représentant, finalement, une zone géographique) est un cryptage utilisé dans divers romans à succès comme « La comtesse de cagliostro » de Maurice Leblanc et « Le concile de pierre » de Jean-Christophe Grangé . Mais comme vous le verrez dans mes solutions, la 650 n’est pas la seule énigme qui utilise ce cryptage.

Volontairement, je ne vous donne que la solution car dans mes prochains posts, vous découvrirez comment je suis arrivé là. Je vous laisse faire le rapprochement de cette solution avec l’utilisation du terme « pelle » en 520. Mais commençons par le début de la chasse, la 530…

Bonjour et bienvenue sur mon blog !

Anaglyphe : photo 3D visualisation avec des lunettes spécialesCe blog a pour vocation de parler des chasses au trésor qui ont attiré mon attention. Je veux bien sûr parler de la fameuse Chouette d’Or mais, depuis maintenant 1 an, j’ai eu le plaisir de découvrir qu’il existait de multiples autres chasses grâce au WebZine de ChAT.

Sam Dalmas a réussi à relancer une grande chasse nationale qui est un véritable succès mais il existe également des chasses régionales dignes d’intérêt. J’insisterai en particulier sur le Journal de Frère Guillaume écrite par Theor, l’un des 2 célèbres auteurs de la chasse « Le Secret des Runes ». Cette chasse normande mérite qu’on s’y arrête car, comme la célèbre chouette, il n’y a pas de limite dans le temps. Depuis 6 ans, quasiment toutes les énigmes sont résolues. Et, sur le forum où une trentaine de Frères sont inscrits, Theor nous fait l’honneur de venir répondre à nos questions : « je ne suis pas dans la tête des chercheurs mais, à priori, c’est la fin qui bloque ».

Mais ce blog a une vocation bien plus importante, celle de dévoiler aux chouetteuses et chouetteurs, la solution de la 650. Depuis le temps que je pratique le forum, je sais que je me dois d’être modeste et que je devrais écrire « ma » solution de la 650. Alors certes, je vais jouer les je-sais-tout mais, pour en avoir parlé  à plusieurs chouetteurs « solides », cette fois-ci accordez-moi cette petite mise en avant.

Voilà donc maintenant 3 ans que je suis sûr d’avoir résolu la 650. Etant donné cette certitude, on est en droit de penser que je suis en mesure d’avoir la zone et donc le pile-poil. La zone, peut-être (et c’est là que je joue de modestie) mais le pile-poil, absolument pas.

L’année dernière, après la chouette fête, j’avais mis Pépite dans la confidence, et, malgré nos 2 brillants cerveaux ;-), il n’y a pas eu le déclic tant attendu. En mettant ce blog en place et en le faisant partager à un cercle restreint de chasseurs, j’espère plusieurs choses.

Tout d’abord, que la chouette soit trouvée par l’un d’entre vous. Je me trompe peut-être mais je pense que vous partagez ces valeurs simples : vous respectez les auteurs de cette fabuleuse chasse et vous respectez les chouetteuses et les chouetteurs qui ont le mérite de chercher encore aujourd’hui.

Enfin, et si ce que je vais vous dévoiler permet de libérer l’oiseau, j’espère juste que vous pourrez me faire partager le jour où vous transpirerez quand vous ouvrirez la terre avec votre pelle. Photographe amateur dans un club, mon appareil fera des miracles pour vous immortaliser !

Afin de vous accrocher, je vais donner la solution nue de la 650, dès le second post. Puis, je reviendrai à la 530 en remontant les énigmes une à une afin d’expliquer le cheminement intellectuel qui m’a conduit jusque là. Bienvenue donc à vous et que 2010 soit l’année de la chouette.

Amitiés

PS : la photo de la petite chouette en bronze est un anaglyphe. Vous pouvez la visualiser en 3D à l’aide de lunettes rouge/cyan.

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